Aujourd’hui, je vais te parler un peu de l’undergr0und. Parce que toi tu me vois comme ça, tu te dis Mr. Sandwich, c’est un gentil garçon. Pas du tout, dans la vraie vie je suis un ouf. Regardez, j’ai fait une souris :

Mais voilà l’envers du décor. Ce que vous appellez « maillage » en France, que l’on nomme sur mon île de hackerz le mesh. Ah tout de suite on rigole moins.

Voilà comment on bosse par chez nous. Les logiciels qu’on utilise, ils sont fabriqués au Pakistan. Pour le reste du monde ils existent pas. Personne ne sait comment ils s’appellent. C’est top secret. C’est ça l’undergr0und bande de lopettes.

Mais ça c’était déjà y a quelques temps. Mon fichier avait été supprimé par les services secrets Russes, j’ai du aller sur place le récupérer. À Stalingrad, oui madame !

En ce moment je bosse sur un projet confidentiel.

Bonsoir,

Ça fait longtemps qu’on n’a pas causé Blacks en costard, vous trouvez pas ?
Et bah je suis fier de vous présenter celui de William Gyselynck, mon fidèle lecteur Belge, car en effet, Mr. Sandwich dépasse les frontières.

Merci William !
 

Et Thibaud, ce frère, m’en a fait un troisième. Un Black en postcard.

Merci gros donde !
 

Et enfin, Boulet, un petit blogueur que j’ai introduit dans le milieu, m’en a fait un au festival d’Annecy.

Merci Boulet !
 

Ça fait longtemps aussi que je vous ai pas montré ce qu’on fait dans mon hôpital psy école. Alors on est rentré, un beau lundi, et bim, un test 3d. Ils nous ont filé des rasoirs. Certains se sont coupés les veines avec, moi je l’ai modélisé.

Et le deuxième jour, ils nous ont foutu « En prod’ », comme on dit dans mon milieu de cocaïnomanes.

Si je vous montre ça, vous me dites quoi ?

Et bien j’imagine que vous allez me dire « 24e festival de cinéma d’animation – Le nouveau cinéma des Amériques du Canada à Cuba », et vous aurez raison !

Nous avons en effet, par trois groupes de huit personnes, travaillé sur le générique d’un festival.

Les jolis dessins que vous voyez au dessus, sont des stickers que j’ai réalisé pour le film. Voici quelques images des plans sur lesquels j’ai le plus travaillé :
 

À un moment on a eu envie de caler un petit Mont Rushmore dans le décor, mais on a du y renoncer. Le dessin de base est de Thibaud, moi je l’ai rendu bien, pis il l’a rendu mieux parce qu’il aime bien avoir le dernier mot. Et par ordre d’apparence : votre serviteur, mon serviteur, Julien et Thomas.

Et enfin, parce que je sais que vous préférez quand ça bouge, voici un oiseau et deux caribous. Le premier est en 3d, le deuxième en 2d, coloré et animé par mes soins mais dessiné toujours par Thibaud. À ce sujet je trouve qu’on parle beaucoup trop de lui dans cet article.

Salut mes chéris, ça fait une paille ! J’ai été très occupé.

Bon non ok, ça fait deux mois que j’en glande pas une. Enfin pas une, c’est vite dit, j’ai quand même passé mon permis !

Bon ok je l’ai foiré. Mais j’ai mis tout ce temps au profit de mon apprentissage de la 3D. Pour commencer, j’ai suivi le tutorial de M. Roger sur la réalisation d’un personnage : Jeanne d’arc. L’idée de l’enduire d’huile au rendu est de moi.

Bon ok je l’ai abandonné. Mais j’ai fait d’autres choses à la place. Un nouveau portfolio. Avec un arbre, un panneau, des cailloux, et, quand on m’a fait remarquer que ça ressemblait vachement à Choc Thermique, un manchot. Cliquez sur l’image pour voir ce que ça donne en Flash.

Bon ok ça aussi j’ai laissé tomber.

Par contre, ma sœur et son copain vont bientôt faire le tour de l’Asie, et ils m’ont demandé de leur faire un site où ils donneraient des news et enverraient photos et vidéos. Le nom du site est Cocorizcurry (rapport au cocorico du coq Français et au riz et au curry des Asiatiques)(parce qu’ils ont rien d’autre à manger les Asiatiques)(ces sales pauvres), et il leur fallait un logo, avec un coq et une poule. Du coup voilà :

Et cette fois j’ai vaincu. Je n’ai pas renoncé, et je suis allé jusqu’au bout ; voilà le site : www.cocorizcurry.com.

C’est tout pour le moment, mais là je suis sur un coup génial, vous m’en direz des nouvelles.

Salut,

Ça y est, on est en exams. Aujourd’hui, on a eu conception d’images. Y avait deux sujets. Dans le premier fallait illustrer un texte, c’est ce que j’avais fait l’année dernière et je m’étais fait chier. Le second était à mon sens nettement plus intéressant, le sujet était « Un monde à deux vitesses », et on avait 6 heures pour faire une à trois images là dessus, en montrant bien la confrontation des mouvements. Enfin je crois, j’ai un peu oublié, mais en gros c’était ça.

Bon et comme vous le savez, dans trois ans quand je serai riche je ne placerai pas tout mon argent dans le marché de la pute et de la coke, mais j’en garderai une partie pour sauver le monde.

Du coup pour m’échauffer j’ai mis un pauvre dans mes dessins. Regardez :

Pis sinon, y a quelques jours fallait qu’on rende notre dernier sujet de 3D. En gros le but c’était de revoir tout ce qu’on avait fait dans l’année : modélisation, lumières, textures et animation. Et ça en trois semaines (avec plein de taff à côté, on n’est pas des branleurs), en créant une machine imaginaire qui produisait quelque chose.

Si le lecteur Vimeo marche pas chez vous, essayez avec un autre navigateur ou allez télécharger la version 10 de Flash Player.

Ah et pis je vous avais pas dit, mais on a illustré un livre. Moi j’ai pris Fight Club, qui est effectivement un livre avant d’être un film, un livre de Chuck Palahniuk donc, auteur que je vous recommande chaudement.

J’ai illustré trois passages. Les deux premiers se suivent, le troisième se passe plus tard dans le bouquin. Je vous invite à aller lire ces extraits et à admirer mes illustrations ici.

Et enfin, je vous avais envoyé sur le site de Canal J y a quelques temps pour que vous votiez pour mon film (à ce sujet je suis très déçu, vous l’avez pas fait, retournez-y), sauf que ces sales nazis avaient foutu notre film dans une qualité minable, du coup voici une version un peu plus respectable.

Et bien c’est tout, je vous dis à demain pour de nouvelles aventures avec notre sujet de 3D !

Vous vous souvenez, y a quelques mois, je vous parlais d’un dessin animé qu’on devait faire dans le cadre d’un concours pour Canal J. Le sujet c’était « Dans la Lune, pour le meilleur ou pour le pire ».

Et bah ils ont mis les films en lignes, et ils sont diffusés sur la chaine. Dommage que personne n’ait Canal J. Mais à ce sujet, si vous connaissez quelqu’un qui connait quelqu’un qui a Canal J, bah si cette personne pouvait regarder la chaine 24 heures sur 24 pendant un mois, et enregistrer quand mon film passe, ce serait super cool.

Bon par contre j’ai de plus en plus l’impression que Canal J c’est une chaine de fascistes. Je veux dire, il faut s’inscrire pour voter, la qualité est pourrie et ils écorchent les noms des réalisateurs et des dessins animés. M’enfin ils diffusent des putain de bons films, alors on peut pas leur en vouloir.

Le mien, que j’ai réalisé avec Thomas Bertrand Batlle, Thibaud Clergue et Lucas Veber, il s’appelle Lune à l’horizon, et vous pouvez le voir ici en tout petit et en qualité honteuse.

Vous avez le droit d’aller voir les autres aussi, j’irais même jusqu’à vous le conseiller, ceux de Supinfocom sont en bas (il faut cliquer sur la vignette puis retourner en haut du site au niveau de l’écran pour cliquer sur Lecture).

Bon le notre est loin d’être parfait hein, je vous préviens : y a de grosses lenteurs et le son est super pourri, mais je vous fais quand même confiance pour vous inscrire sur le site et voter pour nous ! Pour ça, suffit de s’inscrire et ensuite de nous mettre une note, genre 10. Allez, soyez cools, si on gagne on aura 5000€ à partager en 4, je vous en filerai un peu.

Je compte sur vous pour faire de moi une rockstar.

Wouah, vous avez vu, un mois que j’ai rien dit ! Je suis pas fier.

Et vous savez quoi, puisque je commence à ne plus poster qu’une fois par mois, je crois que c’est l’occasion de souhaiter leur anniversaire aux gens du mois d’avril, parce qu’ils l’ont bien mérité quand même : y en a deux qui ont 20 ans et l’autre c’est ma sœur. Une ovation pour Margaux, Lucile et Quentin s’il vous plait.

Bien, maintenant que j’ai rempli ma charte amitié/famille, revenons sur les raisons qui me poussent à rien poster. Et bien un film mes amis. En effet. Encore un dessin animé d’une minute. Et vous savez la bonne nouvelle ? Vous le verrez très probablement dans quelques jours.

En attendant, je vais faire ce que font tous les bloggueurs quand ils sont en mal d’inspiration : du recyclage. Le Black en costard, vous vous en souvenez ? Question rhétorique évidemment. Et bien nous allons faire sa rétrospective – avec des inédits -, et ensuite je vous présenterai les modalités d’un jeu très amusant auquel vous allez tous participer.

Le 25 février 2007, je poste sur ce blog le tout premier Black en costard. J’étais alors entré dans une fièvre productrice, à coups de trois posts par jour – rien à voir avec maintenant. Accompagné de ce chef d’œuvre, le texte suivant : « Et pour info, j’aime bien les blacks à coupe classe en costard, donc c’est possible que j’en refasse, vous vous formaliserez pas. »

J’espère que vous vous êtes pas formalisé. Comme on peut assez facilement le voir, ce premier dessin était très moche. Mais il a posé les bases d’une nouvelle aire.

Quelques jours plus tard, un mercredi de début mars, me voici dans les locaux des Beaux Arts de Valence. Et la fibre me prend, comme ça, par surprise. Ça donne ça :

Le 23 mars de la même année, je crée une nouvelle version de notre ami, et je baptise le dessin « Black suit », nom qui reviendra ultérieurement.

Puis j’entre à Supinfocom. Et un de nos premiers travaux en expression plastique consiste à créer une mosaïque à base de papiers déchirés. Je ne vous cache pas la surprise de mes nouveaux camarades lorsque, cherchant encore un sujet pour leur travail et me demandant ce que je fais, je réponds sans aucune hésitation « Un Black en costard ».

Plus tard dans l’année, nous apprenons la vectorisation. Quoi de mieux à vectoriser qu’un bon Black en costard ?

Puis viennent les cours de Flash.

Et arrivent les vacances. Mais vous croyiez que j’allais m’arrêter là ? On enchaine sur la deuxième année.

Et vas-y que je t’envoie un model sheet du monsieur !

Et vas-y que je sculpte le monsieur !

Et enfin, le dernier en date, plus années 70 (mais le Black en costard est intemporel), mon petit préféré :

Voilà. Ça en fait du Black en costard. Maintenant ça va être à vous de me régaler. Parce que j’organise un grand concours de Blacks en costard. C’est à dire que ce que je voudrais c’est que chacun d’entre vous me dessine mon personnage, et moi bien entendu je publierai les dessins ici, sauf si vraiment vous avez trop honte.

Et alors quand je dis chacun de vous, je le pense hein. Vous tous, les mecs et la fille de Supinfocom qui de toute façon savez dessiner donc c’est pas un problème. Vous aussi, mes amis de lycée, qui savez pas du tout dessiner mais c’est pas grave : je vais tous vous nourrir avec l’argent que je gagnerai, vous pouvez bien me gribouiller un truc non ? Vous, mes parents et mes sœurs, pour me remercier d’avoir été et d’être un si bon membre de cette famille. Et les autres, ceux qui vivent en Californie, ceux qui vivent avec mes sœurs (y en a qu’un par sœur, vous inquiétez pas), et ceux que je sais pas qu’ils me lisent parce qu’ils laissent jamais de commentaire, et bah c’est le moment de vous exprimer à coups de coupe afro et de costumes trois pièces !

Allez, au boulot, moi j’ai un film à terminer.

Flemme… Flemme, cruelle duchesse porteuse d’inaction inhérente à mon activité… Ouais, en ce moment j’ai une grosse flemme bien grasse, et j’avais envie de commencer cet article par une phrase super classe qui veut rien dire.

Donc ne vous inquiétez pas, surtout pas, ce blog ne fermera pas sous prétexte que son propriétaire baille aux corneilles. C’est juste que j’ai été piqué par une grosse loque rampante et que du coup je me transforme à mon tour peu à peu en grosse loque.

Alors pour me remettre dans le bain, je me suis dit que le mieux était de revenir aux bases, à la source, au Black en costard.

Au plaisir.

Salut,

C’est marrant, je commence à me rappeler ce que ça fait de dormir, et ça fait plaisir. Parce que j’ai relu mon dernier article là, et en fait le soir où j’ai écrit ça c’était encore le bon temps. Déjà parce que j’avais encore la possibilité d’écrire sur ce blog, ensuite parce que je rentrais de l’école qu’à minuit.

Les jours qui ont suivi, on est rentré de Supinfocom à 2h30, 3h… La dernière nuit avant l’échéance, on n’est pas rentré du tout. Et puisque j’ai plus la force de tenir un crayon, je vais vous raconter tout ça avec des photos.

Donc comme je vous l’avais déjà expliqué, nous étions plusieurs groupes de quatre personnes ayant pour but commun la création d’un chef d’œuvre. Mon groupe a pris le nom de Kikootim.

Kikootim pourquoi ? Et bien Kikoo car c’est un concept qui nous caractérise très bien. Il est assez dur à définir, mais en gros, les vidéos de chats sur YouTube, c’est Kikoo. Les papillons, les nounours et les lapins (vivants) c’est Kikoo. Les Beach Boys, c’est Kikoo. Le Kikoo, c’est coloré, c’est mignon, c’est un peu naïf aussi, c’est tout ça. Et le Tim, c’est tout simplement parce que c’est Thomas qui a trouvé ce nom là et que Thomas ne sait pas parler Anglais. Kikoo team, donc. La voici au grand complet :

Et en voici le QG, que j’avais déjà dessiné ici, avec Thibaud à ma place :
(petit jeu amusant : essayez de trouver dans le décor le détail subtil qui montre pourquoi c’est ma place)

Assez vite, le concept de Kikoo s’est développé dans la classe. Ainsi, si vous n’avez pas encore tout à fait compris sa définition, je pense que le tableau Kikoo vous sera d’une grande aide. Attention toute fois, certains dessinateurs n’ont pas respecté les règles et tout n’est pas Kikoo !

C’est aussi sur ce tableau que j’ai organisé un des meilleurs jeux ayant jamais vu le jour, consistant pour chacun à dessiner un de ses camarades avec mes lunettes.

Ce tableau, il nous a été d’une grande aide pendant la réalisation de nos films. C’est vers lui que l’on se tournait quand on avait envie de jeter l’éponge. C’est devant lui que nous prenions nos pauses. Vous pourriez penser qu’après plusieurs heures passées devant un écran nous aurions préféré sortir pour voir la lumière du jour ?

Erreur. La lumière du jour nous agressait et nous agresse encore. Nous ne sortions de l’école qu’au coucher du soleil. En passant par le toit.

Jusqu’à cette nuit. La nuit. Pour moi, « Nuit blanche » rimait avec « Fête », éventuellement « Insomnie ». Là on n’a pas fait la fête du tout et je peux vous assurer qu’on avait vachement sommeil. Une nuit blanche de travail nom de dieu. On l’a bien niqué Sarkozy. Il voulait qu’on travaille plus pour gagner plus ? Nous on travaille plus pour gagner rien ! HAHA !

Je n’aurai même pas à vous raconter ce qu’il s’est passé puisqu’on a tenu un journal de bord :

L’avantage quand on dort pas, c’est qu’on peut voir le lever du jour. Et ça vous fout la pêche quand tout ce qui vous maintient en vie c’est les quelques litres de café et le pop corn carbonisé que vous avez avalé quelques heures auparavant.

La suite, j’ai pas vraiment eu le temps de la prendre en photo. Parce qu’on a encore bossé toute la journée entre deux micro sommeils, jusqu’à l’heure de rendu et une heure encore après l’heure de rendu, quand toute l’école nous attendait pour la projection et que nous on avait pas fini notre son…

Enfin on y est arrivé. Et il parait que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Personnellement je me sens encore assez faible, là. Je crois que je vais retourner me coucher.

Il est 23h57, on est samedi et je viens de rentrer chez moi.

Je rentre pas d’une soirée. Je rentre de l’école.

Hier, je me suis encore couché à trois heures et demi pour me remettre au travail ce matin. J’arrive plus à me souvenir la dernière fois que j’ai eu une nuit de plus de six heures.

Il y a trois semaines, on nous a donné un sujet avec lequel on devait faire un dessin animé d’une minute, pour Canal J, par groupes de 4.

Petit jeu amusant : essayez de retrouver votre serviteur parmi la foule en délire !

Je sais pas si vous avez déjà essayé, mais faire un vrai dessin animé d’une minute qui tienne la route en un mois, c’est pas facile. Il reste une semaine et on devient fou.

L’autre jour dans notre groupe on s’applaudissait gentiment mutuellement pour le travail accompli. Pis d’un coup, toute la salle s’est mise à applaudir, sans comprendre pourquoi, juste comme ça.

Tout à l’heure, j’ai pris une pause avec Thibaud, on est allé jouer au mini billard. Au bout d’un moment, sans prévenir, il s’est mis à expulser toutes les boules du jeu à coups de canne. En allant les ramasser, on s’est mis à les faire rouler au sol à toute vitesse les unes contre les autres. On a trouvé ça drôle, alors on en a pris 6 chacun, on s’est foutu dans un couloir et on a fait ça pendant 5 minutes en se tordant de rire à chaque fois qu’on voyait une des boules heurter une petite bosse et s’élever dans les airs.

Quand on est revenu dans la salle où on bosse, quelqu’un a branché les enceintes de la salle sur un des ordinateurs et a mis de la techno. Tout le monde a quitté son pc et s’est mis à danser.

J’ai peur. Pour mon intégrité mentale. J’ai vraiment les jetons.