Archives pour la catégorie ‘Travail’

CONTRE TEMPS WORLD WIDE RELEASE

5 août 2013

« – C’est un oiseau ?
– C’est un avion ?
– Non ! C’est la sortie mondiale de Contre temps ‼ »

Ça y est, maintenant qu’on a fait Annecy et le Siggraph, on n’attend plus grand chose de la vie, on a donc décidé de dévoiler notre film de fin d’études au grand public.

Mesdames et messieurs, Contre temps !

Réalisé à Supinfocom Arles en 2012 par :

Jérémi Boutelet : jeremi-boutelet.com
Thibaud Clergue : thy-works.blogspot.fr
Tristan Ménard : tristanmenard.com
Gaël Megherbi : gael.m.over-blog.com
Lucas Veber : lucky3d.fr
Et votre serviteur.

Musique composée par :

Nathan Blais : nathanblais.com
Sylvain Livenais : sylvainlivenais.com

Bien évidemment on veut faire le buzz du siècle, passer à la télé, dans les journaux, mettre fin à la crise et combler la faim dans le monde. Je vous invite donc à partager à mort, à copier cette jolie adresse : http://vimeo.com/71695621 et à la coller dans votre Facebook. Ça nous ferait à tous beaucoup plaisir. Et peut-être qu’un jour, si je deviens vraiment riche et célèbre, les visiteurs de ce blog seront rémunérés pour leur présence ; finalement c’est un peu un investissement, un pari sur l’avenir, que de partager cette vidéo aujourd’hui.

Vous en redemandez ? Ah mes salauds, je vous reconnais bien là. Allez, un petit mafieux, je sais que ça vous fait plaisir :

Le showreel nouveau est arrivé

25 juillet 2013

Bonjour mes loulous !

Ça commence à faire hein, trois mois sans nouvelles. Mais ne faites pas les ronchons, vous êtes habitués à mon rythme si irrégulier et je vous soupçonne même d’aimer ça. D’autant que je reviens aujourd’hui avec un petit quelque chose qui va j’en suis sûr vous redonner le sourire. À moins bien sûr que vous fassiez partie des 95% qui l’ont déjà vu via Facebook. Sans plus attendre, le voilà, tout beau, tout neuf : mon nouveau showreel !

Mes fans remarqueront dans cette vidéo la présence de plusieurs images qu’ils ne connaissaient ni d’Eve ni d’Adam. Et notamment un Obélix, que je m’étais promis de vous montrer en avant première, mais qui par manque de temps et soif d’argent, a fini directement dans ma bande démo. Pour me faire pardonner de cette attente interminable et de vous avoir trompé avec un réseau social, j’ai un petit cadeau.

Vous l’avez rêvé, Mr. Sandwich l’a fait. Le Obélix du Ghetto !

Pour ce bon vieux De Gaulle

21 août 2012

J’ai passé le week end avec mes potes de collège.

Dit comme ça, ça ressemble à un truc chiant genre réunion des anciens élèves où tu te sens obligé de venir serrer la main à des gens à qui tu n’as pas parlé depuis la sixième et où tu réalises que Samantha, sur qui tu fantasmais tant en quatrième, est devenue un gros boudin dégueulasse.

Mais pas du tout. Mes potes de collège, c’était aussi mes potes de lycée, et c’est aussi mes potes de maintenant. À Guilherand-Granges, Ardèche, on n’a pas trop le choix. C’est soit ça, soit on devient pote avec des vaches. Du coup je traîne toujours avec les mêmes débiles, et ça a ses avantages. Notamment que la remarque de Jean-Antoine, le pote que tu t’es fait la veille en revenant de soirée parce que vous avez vu la même vidéo de chat sur youtube et que tu as depuis ajouté sur facebook, n’a pas le même impact que celle de quelqu’un que tu connais depuis 10 ans.

J’ai donc eu droit à une remarque. Une remarque comme quoi je n’aurais rien posté ici depuis un moment. J’étais un peu occupé il faut dire. Mais c’est vrai qu’en créant un dossier à la date d’aujourd’hui dans mon répertoire « blog », j’ai été surpris de voir que j’allais entamer l’année 2012 avec cet article.

Pour me faire pardonner, je vous propose plusieurs choses. Tout d’abord, certains ne l’ont pas encore vu, et voici donc le trailer de mon film de fin d’études, Contre temps :

Si vous faites partie de mes potes, ce qui est probable si vous lisez ce blog, je vous invite à ne pas vous spoiler en regardant ça et à m’envoyer un petit message pour me demander le film complet. Il est sur internet, mais protégé par mot de passe car je n’ai pas encore le droit de le diffuser publiquement.

Si vous vous en carrez complètement, alors allez vous faire spoiler comme des gros porcs sur mon portfolio, j’ai fait une page making-of du film avec plein d’images en couleur. Et puis tant qu’à faire, regardez mon showreel aussi, il est sur la page d’accueil vous verrez. Il spoilait tellement que j’ai aussi mis les fins de « Sixième sens », « Usual Suspect » et « Les autres » dedans, histoire d’être sûr de bien faire chier.

Bon mais c’est pas tout. Avec Jérémi on s’est rendu compte il y a quelques temps qu’on jouait au même jeu quand on était petit. En revenant de soirée. Le lendemain je l’ai ajouté sur facebook. C’est un jeu de voitures qui s’appelle POD, et c’est de la bombe bébé.

Tellement qu’on a décidé qu’on allait en faire la résurrection. Bon moi je disais un peu ça pour déconner, mais le bougre s’est chauffé et nous a déjà pondu 5 concepts de niveaux. J’ai eu envie hier de faire de la peinture digitale numérique assistée par ordinateur, et ai donc sauté sur l’occasion pour faire un décor au hasard dans lequel il y aurait une route et qui pourrait être assimilé à un nouveau circuit complètement inédit. Rien de bien fou mais ça détend.

Voilà pour aujourd’hui mes amis. On se reparle dans 8 ans quand je serai président.

Speedy Gonzales

5 décembre 2011

Conneries nihilistes

30 octobre 2011

Mon livre de chevet m’a rappelé la chose suivante hier soir : si dans notre univers, n’importe quelle constante universelle était un chouilla différente de ce qu’elle est, la vie telle que nous la connaissons n’aurait pas pu émerger.

Une illustration suffira. Elle concerne l’interaction nucléaire forte, liant les nucléons (protons et neutrons) entre eux au sein des noyaux atomiques. Il suffirait qu’elle soit légèrement plus intense (d’environ un pour cent) pour que les étoiles ne vivent pas plus de quelques secondes, au lieu des quelques milliards d’années que nous observons.

(…)

Un second exemple pour ceux qui ne seraient pas convaincus. Il concerne la masse du neutron, dont on sait qu’elle est très légèrement supérieure à celle du proton. Si la différence entre leurs masses avait été très légèrement plus grande, tous les neutrons se seraient transformés en protons. Or, sans neutron, les atomes autres que l’hydrogène ne peuvent plus se former et sans atomes de carbone, pas de vie. Si, au contraire, la masse du neutron avait été très légèrement inférieure, c’est l’inverse qui se serait produit : les protons se seraient tous transformés en neutrons. Or, sans protons, pas d’atomes (pas même d’hydrogène) et, par conséquent, pas de vie.

(…)

Certains cosmologistes voient dans ces coïncidences favorables un indice de l’existence d’une pluralité d’univers ayant des paramètres physiques aux valeurs différentes : les dés auraient été jetés un très grand nombre de fois, de sorte que tous les univers possibles seraient réalisés quelque part et que nous aurions eu la chance de tomber dans un univers localement vivable et plutôt hospitalier, du moins en certains lieux.

Étienne Klein – Discours sur l’origine de l’univers

Ok, donc parmi les milliers d’espèces existantes, je suis humain plutôt que cafard ou acarien ; parmi toutes ces familles de merde, je tombe sur la bonne plutôt que chez des pédophiles ou des junkies SDF (j’ai vu le film Polisse aussi, c’est bon pour le moral) ; parmi toutes ces dictatures, je nais en France ; parmi toutes ces époques de famine ou de guerre, je débarque au 20e siècle deuxième mi-temps ; parmi les quelques planètes du système solaire, les centaines de milliards de systèmes solaires de la galaxie et les centaines de milliards de galaxies dans l’univers, je tombe sur un endroit où la vie est possible alors que j’aurais si facilement pu n’être rien autre part ; et maintenant j’apprends qu’il ya une chance pour que parmi une infinité d’univers, je sois tombé sur le seul où toutes les constantes universelles sont réglées à la perfection pour que tout fonctionne.

À cette échelle, je crois qu’on peut dire que moi et mes potes, on est les êtres les plus chanceux du multivers. Et pourtant, j’arrive encore à me plaindre et à sortir mes conneries nihilistes sur le fait que moi et mes potes soyons une génération d’autruches qui nous prenons une grosse mandale dans la tronche à chaque fois que l’on sort la tête du sable. What a fucked up world.

Allez, oublions tout ça et regardons de jolies images.

À dans trois mois !

Du carton, un peu d’électricité et beaucoup trop d’eau

16 mai 2011

Ça y est, je suis rentré. Il y a deux semaines, pour être exact, mais prétendons le contraire l’espace de quelques minutes afin que la suite sonne plus authentique.

Back to the best city in the world. Que sont les centaines de bars de Manhattan et Brooklyn aux formules « pinte & pizza pour 4$ » contre le seul, l’unique Irish pub d’Arles ? Que vaut Central Park face au parc public du boulvard des Lices ? Les hamburgers de Shake Shack contre les kebabs de Bibou ? L’Empire State Building et la Statue de la Liberté contre les arènes et le théâtre antique ? Les putes de luxe contre les geeks à boutons, les bidons de cocaïne face à la fumée passive de cigarette… Très peu de choses mes amis, très peu de choses.

Il est temps de tourner la page. Et quel meilleur moyen de tourner la page que de rompre l’accord de confidentialité signé avec le studio dans lequel je bossais ?

Les trois premières images sont pour Google. Un projet secret. Et je ne vous en dirai pas plus, mon producteur m’avait à vrai dire conseillé de publier ces images malgré l’accord, mais il ne serait certainement pas très content que je divulgue les détails du projet. Le projet pour Google. Qui sortira dans approximativement un an. Et qui révolutionnera le monde.

La dernière image est pour autre chose mais on s’en fout.

J’ai aussi fait quelques recherches pour mon film de fin d’études :

Le scénario est pas fixé, mais je pense qu’on va faire un truc dans l’eau.

In the place to be

25 mars 2011

Quelques trucs que je fais à Aines-Ouaillecy :

Yeah I’m on a rooftop.

À New York, quand la fenêtre est ouverte, ça sent les frites

8 mars 2011

Extrait du journal de bord du Capitaine Sandwich – 7 mars 2011

Dans le métro, une femme a voulu me tuer.

Je rejoignais Raph, Seb et Manue sur Broadway et une femme est rentrée dans le métro en parlant toute seule. Le groupe d’American gangstas qui se tenait par là a commencé à rire discrètement, puis moins discrètement, ne l’arrêtant pas dans son monologue jusqu’à ce qu’ils descendent. À ce moment là, elle s’est approchée de moi, dans mon coin de banc, m’a regardé dans les yeux et a commencé à me parler de dealer du crack.

Je pensais qu’elle me racontait sa vie et j’ai voulu l’arrêter pour lui dire qu’elle était tombé sur le mauvais psy puisque je comprenais un mot sur cinq, mais elle ne m’en a pas laissé l’occasion, et j’ai fini par comprendre qu’elle parlait de moi : « I wanna hurt you, I’m gonna kill you, I see BLOOOOD ». Je la regardais dans les yeux et j’attendais qu’elle finisse de me postillonner dessus. « Just make a sign, and I fucking kill you ». Toi tu as oublié tes calmants. Elle est descendue à la 23e rue en finissant sur un « cut your FUCKING HEAD OFF ! ».

***

Voilà ce que je fais de mes journées de travail en ce moment :

Ce que vous voyez à l’écran, c’est que je bosse pour Britney Spears. Ce que vous ne voyez pas à l’écran, c’est que je bosse pour l’iPhone.
 

Extrait du journal de bord du Capitaine Sandwich – 7 mars 2011

Au bout de quelques minutes, l’une d’elles nous demande si on est au courant que toutes les Américaines vont tomber amoureuses dès qu’on ouvrira la bouche. Je lui demande si elle nous dit ça parce qu’elle est déjà amoureuse de nous. « Well, actually yes I am. »

***

(J’adore vous mettre l’eau à la bouche en ne copiant que les extraits qui me font passer pour une sexbomb impassible devant les menaces de mort métropolitaines.)

Je tourne la tête vers la gauche, et à la fenêtre j’aperçois l’Empire State Building s’illuminer de bleu.

2 mars 2011

Journal de bord du Capitaine Sandwich – 27 février 2011

On dirait que je me suis pas encore fait au décalage horaire. En bas de l’ordinateur de Raph, il y a marqué 13h37, sur mon nouveau téléphone : 7h37. Hier soir, je me suis réveillé dans le canapé et Seb me demandait en slip si je voulais qu’il éteigne la lumière : ma sieste d’avant diner s’était terminée à minuit moins vingt.

Et là, j’ai rêvé que j’avais une nièce. J’ai aussi rêvé d’une fête de famille sans alcool où on s’emmerdait à crever et de notre directeur pédagogique me montrant une explosion de missile dans les locaux de l’école, mais j’ai rêvé que j’avais une nièce.

Ce genre de rêve où quand on se réveille, on est un peu triste que ce soit pas vrai. Je sais de quelle soeur en plus, je vais pas le dire pour pas leur foutre la pression les pauvres. Parce que je débats à vos côtés quand on doit expliquer à maman pourquoi on veut pas de gosses. Qui voudrait élever un gamin dans ce monde de merde ? Croyez pas que je déprime, je suis au meilleur de ma forme, mais c’est vrai. Tout part en couille, on n’arrête pas de nous rabacher que si c’est pourri maintenant ce sera pire après. Et puis je me dis déjà en voyant des gens qui ont 3 ans de moins que moi que leur génération est bousillée par le portable, skyblog et facebook, alors une génération qui aurait 21 ans de moins que moi, n’en parlons pas.

N’empêche que j’avais une nièce, et c’était cool. Elle avait 5 ans. Elle était super intelligente. Elle me parlait de son psy. Peut être même qu’elle fumait.

***

J’avais oublié de vous montrer ça, ça m’a valu d’être à moitié sélectionné pour le projet de fin d’études, l’autre moitié étant mon frère d’adultère et désormais co-auteur, on ne le présente plus : Thibaud. Et une équipe de choc composée de Jérémi, Tristan, Gaël et nous deux (vous avez pu les apercevoir en guest stars ici ou ).

Ah, et puis, je dis ça comme ça hein, mais je suis à New York.


Chbloup

31 janvier 2011

Ah tiens, j’avais oublié de vous montrer mes nouvelles images de ville inondée.

J’aimerais ajouter une note d’humour à cet article mais aucune blague ne me vient à l’esprit. Rappelez-vous un bon souvenir, vous rirez surement.