Archives pour la catégorie ‘Photos’

Ushuaïa

11 mars 2015

Dernière destination de Patagonie : Ushuaïa. Je pensais qu’il s’agissait juste d’une cascade avec une femme en train de se savonner les seins en continu sur de la musique relaxante moi. Pas du tout en fait, c’est une ville !

Ce fut le sas de décompression de notre voyage, entre les treks de super héros et le retour à la glande de Buenos Aires. C’est même sensé être la ville la plus australe sur Terre, « El Fin del Mundo ». Alors en vrai, c’est des conneries, il y a un village Chilien juste en face qui est plus au sud. Mais un conseil : ne le dites jamais à un Argentin, ils n’aiment vraiment pas ça.

Last destination in Patagonia: Ushuaïa. Right there I made a joke about Ushuaïa being also the name of a shower gel in France, and about their commercials always showing naked ladies under waterfalls with relaxing music, but you obviously can’t get it, sorry about that. So Ushuaïa is not only a shower gel, it’s also a city! Hahaha!

It was the decompression chamber between our superheroes treks and our maxi chilling in Bueno Aires. It’s even supposed to be the most austral city on Earth, « El fin del Mundo ». Well it’s really bullshit, there is a Chilean village just un front of it which is more on the South. An advice though: do not tell that to an Argentinian, they really hate it.







Vous avez vu comment j’ai glissé une photo du premier jour prise depuis l’avion, juste parce que j’avais besoin d’une quatrième photo en portrait pour ma mise en page ? Malin.

Et comment ne pas finir sur ce sandwich, délice des délices, dont la recette tenue secrète nous a permis de gravir les monts les plus hauts… C’est le point final de cette histoire, mais ne doutez pas qu’un prochain tome sortira sous peu.

See how I just dropped a photo of the first day in the plane just because I needed a fourth portrait one for my layout? Smart.

And how could I finish with anything else than that sandwich, wonder among the wonders, of which the secret recipe allowed us to climb up the highest mounts… This is the period and end of this story, but do not doubt a new volume will be released soon.

Torres del Paine

9 mars 2015

Vous en voulez encore ? Je ne suis pas radin. Du moins pas quand il s’agit de gonfler mon égo avec des commentaires élogieux concernant la qualité de mes photos, et c’est là que vous intervenez !

Torres del Paine, c’est un parc national Chilien, et un parc national de bonhomme. Quatre jours de trek avec sac de rando et tente sur le dos, à coups de 6 à 10 heures de marche par jour. Et je vous assure que c’est pas tout plat, autant vous dire que c’est pas pour les rigolos cette affaire là. Mais on l’a fait. Mériterions nous d’être qualifiés de héros ? Ce n’est pas à moi d’en décider.

You want more? I’m not stingy. At least not when it comes to inflate my ego with glowing terms regarding the quality of my pictures, and that’s where you come into play!

Torres del Paine is a Chilian national park, and not a sissy one. A four days trek with backpacks and tent, with 6 to 10 hours walk a day. And I can assure you that it is not what we call flat, so let’s be very clear on the fact that this shit is not for clowns. But we did it. Now would we deserve to be considered heroes? This is not my decision to take.








El Calafate y El Chaltén

8 mars 2015

Hola mis amigos !

Je reviens d’une excursion en Patagonie, c’était pas mal. On est parti 17 jours, j’ai mangé 16 sandwichs identiques, perdu 3 kilos ainsi que l’usage d’une jambe et ai pris 1653 photos. Dont, passez moi l’expression, une chiée de panoramas. La soirée diapo commence aujourd’hui, et on ne sait pas encore quand elle finit.

Juste pour vous, parce que je vous aime. Je vous aime d’ailleurs tellement que je me suis dit que j’allais faire des petites traductions de mes articles en anglais, pour les quelques uns de mes fans qui ne parlent pas encore la langue de Molière. Vous pouvez les insulter en commentaire si vous voulez, de toute façon ils comprennent rien, c’est encore plus drôle.

Vous commencez à me connaître et savez que la réelle raison de cet effort n’est évidemment pas mon altruisme grandissant. Ma motivation reste toujours la même, à savoir le souhait que ce blog m’apporte par sa renommée ces trois choses simples :

Cocaïne, putes, et oseille.

Hello my friends!

I’m coming back from an excursion in Patagonia, it was alright. We traveled for 17 days, I ate 16 identical sandwiches, lost 3 kilos and one leg, and took 1653 pictures. Including, pardon my french, a shit load of panoramas. The show starts today, and nobody knows when it will stop.

Only for you, because I love you. I love you so much that I’m currently writing in english, for you who told me all those years « Please Camille, please! As much as we enjoy the language of love, wine and questionable hygiene, we don’t understand it! We know this is a shame, but if being your friend is not too much to ask already, could you also please translate your lyrical wonders in english? ».

Not only am I going to do it, but I will also give you the opportunity to learn french by simply comparing those two texts. All of that because I want this blog to match those three basic concepts:

Hope, love, and freedom.









Puerta del Diablo y Valizas

8 février 2015

La semaine dernière, je me suis rendu dans la capitale des chiens errants et des strings roses : j’ai nommé l’Uruguay.

On a beaucoup parlé du président de ce pays en le décrivant comme le mec le plus cool du monde. Et bah il suffit d’aller sur une de leurs plages pour comprendre pourquoi il est si cool. Pas besoin d’avoir une rolex à 50 ans pour avoir réussi sa vie en Uruguay : le simple fait de vivre là bas suffit à la réussir. L’Uruguay, c’est un genre de Woodstock géant. Une communauté hippie de 3,5 millions de personnes. Avec des strings partout.






Algunas fotografias

30 janvier 2015

Hola chicos y chicas ! Como esta la bambina ? Chiquichiqui ay ay ay !

Dis donc, j’avais pas en tête que la dernière fois qu’on s’était parlé, c’était avant mon roadtrip en Europe de l’est. Ça remonte. Entre temps il s’est passé plein de choses dans ma vie, mais pour résumer, je suis retourné à Londres, il pleuvait, donc je me suis barré en Argentine.

Il pleut plus.

J’ai également failli à mon devoir en ne mettant pas à jour ma page des blacks en costard, honte sur moi. Les plus jeunes d’entre vous ne connaissent pas forcément cette passion qui est mienne, je vous redirigerai donc vers cet article qui est le point de départ de ce concours éternel (faites pas attention aux dessins, c’était l’époque où j’étais nul), et cette page qui les recense tous. Que de nostalgie.

Mais un nouveau membre de cette grande famille est né à Noël dernier, et il ne s’agit pas de Jésus en costard. Ma sœur adorée m’a offert ceci :

Et je crois qu’on est tous d’accord pour dire qu’il a quand même GRAVE la classe. Merci Margaux.

Niveau boulot, infographie, tout ça, j’ai quand même fait quelques trucs. Le problème, c’est que je suis pas sûr que ce soit complètement légal de le montrer ici. Alors vu que là où je bosse ils entravent rien au français, je vous file un lien, hop, ni vu ni connu, et si vous voulez jeter un coup d’œil vous avez le droit, mais si on vous demande, vous me connaissez pas.

Oui alors c’était une pub pour du PQ hein.

Bon et sinon, l’Argentine. Bah c’est pas dégueulasse, laissez moi vous le dire. Et encore, pour l’instant je n’en connais que sa capitale dont voici quelques clichés :







Voilà pour aujourd’hui, à bientôt pour de nouvelles aventures à l’autre bout du monde !

Gribouillis du futur

29 décembre 2012

Comme tout jeune bourgeois qui se respecte, j’ai récemment fait l’acquisition d’une tablette tactile. Pas un iPad, je ne suis pas nazi, mais une tablette tactile quand même. Et pour noël, j’ai reçu un stylet pour tablette. Non pas pour éviter de salir mon écran de mes doigts gras, mais pour pouvoir m’adonner à ce que j’appelle l’Art du 21e siècle. Qui consiste à, une fois par mois, sortir de notre bien aimé salon – éclairé par la seule lueur de six écrans -, pour se traîner mollement pendant 10 longues minutes jusqu’à cet océan si lointain que l’on nomme Atlantique. Dans le but évident de le dessiner sur un écran de poche.

Les carnets, les crayons, l’écriture, tout ça c’est has been, n’importe quel collégien illettré vous le dira. En l’occurrence j’étais en France le jour mensuel de sortie, et j’attendrai donc le mois prochain pour dessiner la mer. Tant mieux : j’ai le teint un peu foncé en ce moment, je devrais d’ailleurs probablement arrêter d’ouvrir les fenêtres. Voilà donc mon premier test de dessin à la tablette tactile ; ce n’est pas un chef d’oeuvre, mais c’est toujours mieux que mon premier test à la tablette graphique (cf mon tout premier post sur ce blog, septembre 2005, aïe).

N’ayant pas été plus productif que ça ces derniers temps, j’ai décidé de me lancer dans d’autres activités pour remplir ce billet. Entre autres, vous foutre la gerbe et tenter de vous déclencher une crise d’épilepsie, ne me remerciez pas.

Il est possible que vous ne voyiez rien du tout, probablement parce que votre navigateur date de l’invention de l’écriture, mais pour les élites qui voient : C’EST OUF HEIN ON DIRAIT QUE C’EST EN 3D !!

Et puis tant qu’à faire, pourquoi pas quelques photos du pays le plus moustachu d’Europe ?

Et un marque page.

Des plumes et des hommes

7 avril 2011

Journal de bord du Capitaine Sandwich – 2 avril 2011

Aujourd’hui, on est allé à l’International Pillow Fight Day. Fabuleux. Le combat commençant à trois heures, on se rend à l’adresse donnée sur l’évènement Facebook pour acheter des pillows vers deux heures et demi. Au magasin, tout le monde a un oreiller à la main. Sur Facebook, 15 000 personnes étaient inscrites. Tout ça s’annonce fort bien.

Nous arrivons donc à 15 heures à Union Square avec Raph, et on parvient en se faufilant à travers la foule à atteindre le lieu de la rencontre. La police est là, et l’espace prévu pour le combat est bondé. A peine arrivés, la tension monte. Tout le monde brandit son oreiller à bout de bras en hurlant. La guerre se prépare. Les combattants cherchent à s’intimider. Puis la musique démarre, et lance le départ d’une longue bataille.

C’est génial, tout le monde se tape mais tout le monde rigole à gorge déployée. Le bonheur du retour à l’enfance se lit dans tous les regards. Pas que le retour d’ailleurs, puisque j’aperçois une petite fille sur les épaules de son père qui n’a rien à envier à ses opposants en terme de combativité. C’est bon enfant au possible, mais pas moins épuisant : au bout de 5 minutes d’oreillers dans la face, on est aussi assoiffé qu’exténué.

À bout de souffle, je demande une trève à un gars qui profite de ma faiblesse passagère pour m’éclater la tronche. Je lui dis “Let’s make a pact”. Il est d’accord, et on se ligue contre un autre qui passait par là.

Au milieu de cet amas de guerriers assoiffés de plumes, des vétérans se démarquent : des gens sont venus en combinaison et ont des casques pour se protéger. Malheureusement pour eux, l’union fait la force et tout le monde se ligue contre eux. On arrive à casser le casque d’un espèce de power-pillow-rangers, et quand un jeune homme en pull rayé rouge et blanc se fait repérer “THIS IS WALDO !!” ( » C’EST CHARLIE !! »), nous nous vengeons tous de ne jamais l’avoir trouvé étant petits.
 

Je tourne la tête vers la gauche, et à la fenêtre j’aperçois l’Empire State Building s’illuminer de bleu.

2 mars 2011

Journal de bord du Capitaine Sandwich – 27 février 2011

On dirait que je me suis pas encore fait au décalage horaire. En bas de l’ordinateur de Raph, il y a marqué 13h37, sur mon nouveau téléphone : 7h37. Hier soir, je me suis réveillé dans le canapé et Seb me demandait en slip si je voulais qu’il éteigne la lumière : ma sieste d’avant diner s’était terminée à minuit moins vingt.

Et là, j’ai rêvé que j’avais une nièce. J’ai aussi rêvé d’une fête de famille sans alcool où on s’emmerdait à crever et de notre directeur pédagogique me montrant une explosion de missile dans les locaux de l’école, mais j’ai rêvé que j’avais une nièce.

Ce genre de rêve où quand on se réveille, on est un peu triste que ce soit pas vrai. Je sais de quelle soeur en plus, je vais pas le dire pour pas leur foutre la pression les pauvres. Parce que je débats à vos côtés quand on doit expliquer à maman pourquoi on veut pas de gosses. Qui voudrait élever un gamin dans ce monde de merde ? Croyez pas que je déprime, je suis au meilleur de ma forme, mais c’est vrai. Tout part en couille, on n’arrête pas de nous rabacher que si c’est pourri maintenant ce sera pire après. Et puis je me dis déjà en voyant des gens qui ont 3 ans de moins que moi que leur génération est bousillée par le portable, skyblog et facebook, alors une génération qui aurait 21 ans de moins que moi, n’en parlons pas.

N’empêche que j’avais une nièce, et c’était cool. Elle avait 5 ans. Elle était super intelligente. Elle me parlait de son psy. Peut être même qu’elle fumait.

***

J’avais oublié de vous montrer ça, ça m’a valu d’être à moitié sélectionné pour le projet de fin d’études, l’autre moitié étant mon frère d’adultère et désormais co-auteur, on ne le présente plus : Thibaud. Et une équipe de choc composée de Jérémi, Tristan, Gaël et nous deux (vous avez pu les apercevoir en guest stars ici ou ).

Ah, et puis, je dis ça comme ça hein, mais je suis à New York.