De temps en temps, je vais voir un film qui me remue un peu la gueule ; ça a été le cas avec L’auberge espagnole, 8 mile, The Educators… et sûrement quelques autres.
Le principe, c’est que je sors de la salle avec un genre de boule dans le ventre, qui représente mon envie de troquer ma vie contre celle du personnage principal du film que je viens de voir. Une vie pleine de rebondissements, plein de personnages secondaires parfaits, et le cas échéant une paire de couilles. Tiens dans la rubrique spéciale paire de couilles, je vous conseille Brick, on se sent émasculé à la fin.
J’ai déjà parlé de cette sensation dans un précédent article donc je m’éterniserai pas trop dessus, d’autant que je voulais à la base vous présenter Across the universe.
« Une histoire d’amour dans les années 60, au coeur des manifestations anti-guerre, des voyages spirituels et du rock’n roll, qui part des docks de Liverpool vers le psychédélique Greenwich Village, des émeutes de Détroit aux champs de bataille du Vietnam. »
Ils ont oublié de préciser que c’est une comédie musicale uniquement composée de chansons des Beatles. Du kiffe en barre quoi.
Je dis pas que c’est le film parfait, mais puisqu’il a réussi à réveiller la boule au creux de mon bide, j’en parle.
Des images ? Mais avec plaisir :
Voilà voilà, donc merci Benjamin pour m’en avoir parlé. Pis si vous avez d’autres films du genre, ou le numéro de la fille qui joue dedans, je suis preneur.
Oui, oui, dès que j’ai ma tablette, j’arrête d’écrire et je me contente de dessiner, promis.
Ca faisait longtemps hein ? Bah oui, maintenant faut plus trop m’en demander, je suis devenu un genre de business man overbooké, qui dessine le jour et regarde des séries américaines la nuit. Le pied, me direz-vous ? En effet.
Nous commencerons donc par une nature morte, format raisin (65 x 50 cm, souvenez-vous en, peut-être qu’un jour je deviendrai tellement un artiste que je préciserai plus)(et ce jour là, je ne parlerai plus que de « compos », de « visus » et de « typos », je dirai « ça fonctionne » pour dire qu’un dessin est joli, et je sucrerai mon café avec de la coc).
(cliquez pour agrandir, et voir en intégralité)
Donc ce dessin, j’y ai passé moins de temps que la première nature morte que je vous avais montrée, mais quand même.
Ensuite, nous avons cette peinture à l’acrylique, taillé dans du format raisin. Le sujet était « les contrastes de lumière ».
Elle fait en fait partie d’une série de trois peintures : les autres étant « les contrastes couleurs chaudes/couleurs froides », et « la couleur tonique dans la couleur dominante ». Ce dernier consistait à mettre une tache d’une couleur vive, dans une masse presque monochrome. Moi j’ai fait une étoile de mer dans l’océan, avec vue sous marine, mais la photo dénaturait tellement la peinture que j’ai préféré ne pas la mettre.
Après on a des affiches. Le thème était la main, et pour être tout à fait honnête avec vous, je n’ai pas présenté la dernière à ma prof.
Et maintenant on passe à la catégorie croquis. On a donc ce dessin fait dans le train.
En le voyant ma prof qui vient de Moscou m’a demandé si c’était un soldat Russe. C’était drôle. Tiens d’ailleurs, allez voir son site, notamment Oil paintings et Drawings, c’est des trucs de _oufs_.
Ensuite, tout un tas d’arbre et de végétaux, et encore j’ai pas tout mis.
Un Catalina qui s’est craché dans la jungle, pour un projet en conception d’images dont je vous reparlerai plus tard.
Mon pôpa qui fait la sieste, un fauteuil et un piano.
Et enfin, ce gros oeuf qui explose. C’est un travail sur les valeurs. Encore un terme d’artiste ça d’ailleurs. Donc les valeurs c’est les ombres et les lumières en fait. C’est là que j’ai vraiment compris que ma prof était une tarée, et avait le savoir absolu en dessin.
Voilà pour les dessins.
Mais comme je sais que vous n’avez pas ma vie passionnante, je vous ai réservé quelques surprises.
Vous vous emmerdez et envisagez dors et déjà de relire intégralement mon blog pour la 3ème fois de la journée ? J’ai mieux autre chose à vous proposer.
Pour se poiler :
Deux blogs que mon ami guérisseur de cancers Laurent Jacob m’a recommandés, et qu’il a bien fait :
Hocus Pocus, que je viens de découvrir, comme un gros hasbeen dans son froc. Bah ils m’ont bien fait kiffer les salauds, je vous l’avoue.
J’ai vu ce (vieux) clip :
Et ça a suffit à me convaincre d’acheter leur dernier album, sans écouter d’autres titres. Je suis comme ça moi. Et ouais, j’ai encore kiffé.
Tout d’abord, vous pouvez aller gerber un coup, en allant lire les articles de Maître Eolas sur l’Assemblée Nationale. J’en ai déjà parlé à pas mal de monde, mais si vous ne faites pas partie de ces privilégiés, foncez, et commencez par l’article du bas.
Ensuite, vous pouvez vous inscrire sur le nouveau site de l’émission Arrêt sur images (qui passait sur France 5 et qui a été déprogrammée pour d’obscures raisons) : @rrêt sur images. Pour le moment il y a des articles gratuits, et en janvier 2008, l’émission va vraiment reprendre en ligne, faut payer mais c’est pas cher. On peut même l’avoir gratuit si on leur explique pourquoi. C’est très critique, je vous encourage donc à aller y jeter un oeil.
Voilà mes bichons, c’est tout pour aujourd’hui, à la prochaine.
3 notes en 4 jours, 7 images au total. J’en connais qui reprend du poil de la bête hein. Alors tous mes potes qui vont sur ce blog tous les jours et qui prennent leur pied devant (oui, c’est à toi que je m’adresse, et je sais que tu te reconnais), exprimez-vous un peu et régalez-moi. Et pas de « les autres le feront », cette fois. Je veux une action collective. Même le visiteur du Venezuela qui vient une fois par an devrait commenter.
J’aime pas mendier, mais lach T koms, merde : je le mérite bien.
Me voila de retour de vacances passées dans l’Ardèche la plus profonde, tellement profonde qu’on a changé de département dis donc. Donc la Haute-Loire.
Et bah figurez vous que la bas, ils ont vachement appliqué le concept que je présentais dans mon avant dernier article.
Voyez plutôt :
Tout ceci m’a vachement inspiré.
Voyez plutôt :
Et comme vous êtes sympas, je vous ai colorisé la dernière :
(vas-y, clique, clique)
Dans mes projets à long terme, faut aussi que je fasse une vraie note de blog avec moi dessiné dedans, de l’humour, des cascades et des rebondissements, et que je remasterise un peu mon article sur les L pour qu’il devienne définitivement à la hauteur de mon talent.
Edit : wouaho, je viens de me rendre compte que j’étais le premier résultat Google sur « croquis de gauchos » et le deuxième sur « prix d’un cigario » ! Très instructif…
Deux semaines et demi sans rien. Pas un mot, pas une nouvelle.
D’aucuns pourraient supputer que c’est parce que je travaille et que je n’ai plus le temps pour ces futilités ? J’encouragerai ceux-ci à relire mon dernier article :
Chez moi, y a des tonnes d’arbres. Normal je suis riche.
Et oui, les riches, ou les « upper-upper », ne travaillent pas. Ils exploitent.
Ainsi, avec Camille, upper-upper de renom, nous avons entamé la réalisation d’un film. Histoire de s’occuper un peu tandis que nos amis lower-lower se prennent pour des prolétaires en allant à l’usine tous les matins.
J’aimerais énormément vous faire plus amplement partager ce tournage avec des reportages « on stage », comme on dit dans le jargon. Mais tout ceci étant très confidentiel, je ne peux pas encore dévoiler des images du plateau. Par conséquent, vous n’aurez que des photos de nous.
Voila, mes chéris, pourquoi ce blog n’est plus si réguliérement mis à jour ces temps derniers. Et vous serez bien entendu les premiers informés de la sortie de Match, le film, donc.
En attendant, et parce que ça vous fait plaisir, un court extrait de la reprise de City of New Orleans (Johnny Cash) par Camille² Production :
J’aime beaucoup cette idée selon laquelle la nature n’est pas totalement soumise à l’homme, que s’il disparait, elle refait surface, envahit « notre » espace.
« In the world I see – you are stalking elk through the damp canyon forests around the ruins of Rockefeller Center. You’ll wear leather clothes that will last you the rest of your life. You’ll climb the wrist-thick kudzu vines that wrap the Sears Tower. And when you look down, you’ll see tiny figures pounding corn, laying strips of venison on the empty car pool lane of some abandoned superhighway. »
« Dans le monde tel que je le vois, on chassera des élans dans les forêts humides et rocailleuses qui entoureront les ruines du Rockefeller Center. On portera des vêtements de cuir qui dureront la vie entière. […] Et quand on baissera les yeux, on verra des minuscules silhouettes en train de piler du maïs ou de faire sécher de fines tranches de gibier sur l’aire de repos déserte d’une autoroute abandonnée. »
Fight Club
Chez moi, y a des tonnes d’arbres. Normal je suis riche. Y en a notamment un qui grandit super vite, et surtout qui se re-sème un peu partout. Moi ça me fait marrer. Mes parents moins.
Du coup ils arrachent les nouveaux venus.
Mon voisin est mort. Ca fait quelques temps, paix à son ame. Personne n’a jamais récupéré cette maison. Dans 6 mois c’est la jungle.
Vous avez reconnu mon arbre, en 5 exemplaires, dans son jardin ?
Tout ça pour dire que c’est du kiffe en barre, et que j’ai fait une aquarelle un peu dans cet esprit, dont je suis pas totalement satisfait, mais que je poste quand meme parce que je suis sympa. Là ça fait un peu con en plus, une lumière un peu pourrie et super douce après des photos avec une lumière extraordinaire. Enfin vous vous formaliserez pas. Vous avez le droit de cliquer sur l’image aussi.
Les plus observateurs d’entre vous auront remarqué que je n’ai plus d’accent circonflexe. Ouais.
Allez hop, une petite série de photos de l’expo de vendredi dernier aux Beaux Arts. Attention : si vous cliquez dessus, elles vont s’agrandir. Vous êtes prévenus.
Notre mur à nous les grands :
Encore notre mur avec des figurants :
Ma série de portraits (sauf celui en haut à droite) :
Et ma série de dessins au café que vous avez déjà vus, plus la pièce maitresse de Quentin (même si en photo ça a l’air moche) :