Archives pour la catégorie ‘Ma vie de rockstar’

25 de Mayo

27 mai 2015

Hier, on a voulu vérifier que l’Argentine n’était vraiment pas la France. On était pas sûr. On est donc allé à l’équivalent de leur 14 juillet, le 25 de Mayo. Ici ils prononcent « macho » mais vous avez le droit de le dire comme de la mayo si ça vous fait marrer, moi ça me fait marrer.

En gros ce qu’il s’est passé en mai 1810, c’est que ce bon vieux Bonaparte est allé casser la gueule aux Espagnols, et les Argentins, pas cons, ils se sont dit que ce serait une bonne occase pour prendre leur indépendance. Ils sont vraiment devenus indépendants en 1816 si j’ai bien suivi, mais le 25 mai 1810 ils avaient déjà gagné leur révolution et dit aux espagnols qu’ils comptaient pas être la colonie d’une bande de losers pas capables de se défendre contre l’armée française.

Et alors vraiment, heu, c’est pas du tout pareil qu’en France hein. C’est à dire qu’ils en ont vraiment quelque chose à foutre, eux. Ils étaient un million sur la place hier, à chanter l’hymne de leur pays à tue-tête et surtout, surtout, à acclamer leur présidente en fin de mandat. Ouais, c’est une autre culture.

Sans plus attendre, les images de l’événement et un petit bonus vidéo qui vous donnera un aperçu de l’ampleur du bordel. Vous verrez qu’il y a pas mal de photos de drapeau, j’ai pas compris pourquoi ils aimaient autant l’OM, mais si ça leur fait plaisir après tout, qui sommes-nous pour les juger ?

Yesterday, we wanted to check if Argentina was really different from France. We were not sure. And I guess you don’t really care, because the reason why you’re reading this is that you’re probably not french. But you can probably replace France by any other country outside of Latin America, and that should work too. So we went to the equivalent of their [ insert your national day here ], the 25 de Mayo.

Basically, what happened in May 1810, is that this good old Bonaparte kicked the Spanish king’s ass, and the Argentinians, clever, thought that it would be a good opportunity for them to gain their independance. They really became independent in 1816 if I record well, but on May 25th 1810, they had already won their revolution and told the Spanish people that they didn’t want to be the colony of a bunch of losers not even capable of fighting back against French army anymore.

And well, this is really not the same as France. I mean they actually give a fuck about it. They were a million on the place yesterday, singing their anthem at the top of their voice and most of all, cheering their president whose mandate ends this year. Yeah, it’s a different culture.

Without further ado, here are the pictures of the event as well as a bonus video which is going to show you the extent of the bordel.





Ushuaïa

11 mars 2015

Dernière destination de Patagonie : Ushuaïa. Je pensais qu’il s’agissait juste d’une cascade avec une femme en train de se savonner les seins en continu sur de la musique relaxante moi. Pas du tout en fait, c’est une ville !

Ce fut le sas de décompression de notre voyage, entre les treks de super héros et le retour à la glande de Buenos Aires. C’est même sensé être la ville la plus australe sur Terre, « El Fin del Mundo ». Alors en vrai, c’est des conneries, il y a un village Chilien juste en face qui est plus au sud. Mais un conseil : ne le dites jamais à un Argentin, ils n’aiment vraiment pas ça.

Last destination in Patagonia: Ushuaïa. Right there I made a joke about Ushuaïa being also the name of a shower gel in France, and about their commercials always showing naked ladies under waterfalls with relaxing music, but you obviously can’t get it, sorry about that. So Ushuaïa is not only a shower gel, it’s also a city! Hahaha!

It was the decompression chamber between our superheroes treks and our maxi chilling in Bueno Aires. It’s even supposed to be the most austral city on Earth, « El fin del Mundo ». Well it’s really bullshit, there is a Chilean village just un front of it which is more on the South. An advice though: do not tell that to an Argentinian, they really hate it.







Vous avez vu comment j’ai glissé une photo du premier jour prise depuis l’avion, juste parce que j’avais besoin d’une quatrième photo en portrait pour ma mise en page ? Malin.

Et comment ne pas finir sur ce sandwich, délice des délices, dont la recette tenue secrète nous a permis de gravir les monts les plus hauts… C’est le point final de cette histoire, mais ne doutez pas qu’un prochain tome sortira sous peu.

See how I just dropped a photo of the first day in the plane just because I needed a fourth portrait one for my layout? Smart.

And how could I finish with anything else than that sandwich, wonder among the wonders, of which the secret recipe allowed us to climb up the highest mounts… This is the period and end of this story, but do not doubt a new volume will be released soon.

Torres del Paine

9 mars 2015

Vous en voulez encore ? Je ne suis pas radin. Du moins pas quand il s’agit de gonfler mon égo avec des commentaires élogieux concernant la qualité de mes photos, et c’est là que vous intervenez !

Torres del Paine, c’est un parc national Chilien, et un parc national de bonhomme. Quatre jours de trek avec sac de rando et tente sur le dos, à coups de 6 à 10 heures de marche par jour. Et je vous assure que c’est pas tout plat, autant vous dire que c’est pas pour les rigolos cette affaire là. Mais on l’a fait. Mériterions nous d’être qualifiés de héros ? Ce n’est pas à moi d’en décider.

You want more? I’m not stingy. At least not when it comes to inflate my ego with glowing terms regarding the quality of my pictures, and that’s where you come into play!

Torres del Paine is a Chilian national park, and not a sissy one. A four days trek with backpacks and tent, with 6 to 10 hours walk a day. And I can assure you that it is not what we call flat, so let’s be very clear on the fact that this shit is not for clowns. But we did it. Now would we deserve to be considered heroes? This is not my decision to take.








El Calafate y El Chaltén

8 mars 2015

Hola mis amigos !

Je reviens d’une excursion en Patagonie, c’était pas mal. On est parti 17 jours, j’ai mangé 16 sandwichs identiques, perdu 3 kilos ainsi que l’usage d’une jambe et ai pris 1653 photos. Dont, passez moi l’expression, une chiée de panoramas. La soirée diapo commence aujourd’hui, et on ne sait pas encore quand elle finit.

Juste pour vous, parce que je vous aime. Je vous aime d’ailleurs tellement que je me suis dit que j’allais faire des petites traductions de mes articles en anglais, pour les quelques uns de mes fans qui ne parlent pas encore la langue de Molière. Vous pouvez les insulter en commentaire si vous voulez, de toute façon ils comprennent rien, c’est encore plus drôle.

Vous commencez à me connaître et savez que la réelle raison de cet effort n’est évidemment pas mon altruisme grandissant. Ma motivation reste toujours la même, à savoir le souhait que ce blog m’apporte par sa renommée ces trois choses simples :

Cocaïne, putes, et oseille.

Hello my friends!

I’m coming back from an excursion in Patagonia, it was alright. We traveled for 17 days, I ate 16 identical sandwiches, lost 3 kilos and one leg, and took 1653 pictures. Including, pardon my french, a shit load of panoramas. The show starts today, and nobody knows when it will stop.

Only for you, because I love you. I love you so much that I’m currently writing in english, for you who told me all those years « Please Camille, please! As much as we enjoy the language of love, wine and questionable hygiene, we don’t understand it! We know this is a shame, but if being your friend is not too much to ask already, could you also please translate your lyrical wonders in english? ».

Not only am I going to do it, but I will also give you the opportunity to learn french by simply comparing those two texts. All of that because I want this blog to match those three basic concepts:

Hope, love, and freedom.









Puerta del Diablo y Valizas

8 février 2015

La semaine dernière, je me suis rendu dans la capitale des chiens errants et des strings roses : j’ai nommé l’Uruguay.

On a beaucoup parlé du président de ce pays en le décrivant comme le mec le plus cool du monde. Et bah il suffit d’aller sur une de leurs plages pour comprendre pourquoi il est si cool. Pas besoin d’avoir une rolex à 50 ans pour avoir réussi sa vie en Uruguay : le simple fait de vivre là bas suffit à la réussir. L’Uruguay, c’est un genre de Woodstock géant. Une communauté hippie de 3,5 millions de personnes. Avec des strings partout.






Algunas fotografias

30 janvier 2015

Hola chicos y chicas ! Como esta la bambina ? Chiquichiqui ay ay ay !

Dis donc, j’avais pas en tête que la dernière fois qu’on s’était parlé, c’était avant mon roadtrip en Europe de l’est. Ça remonte. Entre temps il s’est passé plein de choses dans ma vie, mais pour résumer, je suis retourné à Londres, il pleuvait, donc je me suis barré en Argentine.

Il pleut plus.

J’ai également failli à mon devoir en ne mettant pas à jour ma page des blacks en costard, honte sur moi. Les plus jeunes d’entre vous ne connaissent pas forcément cette passion qui est mienne, je vous redirigerai donc vers cet article qui est le point de départ de ce concours éternel (faites pas attention aux dessins, c’était l’époque où j’étais nul), et cette page qui les recense tous. Que de nostalgie.

Mais un nouveau membre de cette grande famille est né à Noël dernier, et il ne s’agit pas de Jésus en costard. Ma sœur adorée m’a offert ceci :

Et je crois qu’on est tous d’accord pour dire qu’il a quand même GRAVE la classe. Merci Margaux.

Niveau boulot, infographie, tout ça, j’ai quand même fait quelques trucs. Le problème, c’est que je suis pas sûr que ce soit complètement légal de le montrer ici. Alors vu que là où je bosse ils entravent rien au français, je vous file un lien, hop, ni vu ni connu, et si vous voulez jeter un coup d’œil vous avez le droit, mais si on vous demande, vous me connaissez pas.

Oui alors c’était une pub pour du PQ hein.

Bon et sinon, l’Argentine. Bah c’est pas dégueulasse, laissez moi vous le dire. Et encore, pour l’instant je n’en connais que sa capitale dont voici quelques clichés :







Voilà pour aujourd’hui, à bientôt pour de nouvelles aventures à l’autre bout du monde !

Blackout

1 juin 2014

Le 27 avril 2014, à 17h11, j’ai commencé une illustration. C’était un dimanche.

Le lundi, je suis allé travailler. Je me suis réveillé il y a quelques jours, dans ma chambre. Je ne sais plus ce qu’il s’est passé.

J’ai des flashs parfois. Je crois qu’ils m’ont fait travailler. 768 heures d’affilée. On ne pouvait pas partir. Des gens nous apportaient des hamburgers directement sur nos bureaux. Tous les jours la même nourriture. Tous les jours cliquer. Je n’arrive plus à dormir. Je me réveille en criant au milieu de la nuit, convaincu qu’il y a eu une erreur. Les cheveux ne se sont pas rendus, ça n’a pas marché. Tous les personnages seront chauves à cause de moi. CHAUVES ! J’ai changé. Je connais leurs noms. Je les associe à leur visage, à leur rôle. Je me pose la question parfois. Non, ce n’est pas possible. Je me demande si je ne commencerais pas à ressentir un intérêt pour ce jeu !

J’en ai trop dit. Si les papiers qu’ils m’ont fait signer ne font pas partie de mon imagination, ils vont me retrouver et m’anéantir. Nous n’avions pas le droit d’en parler.

J’ai fini l’illustration il y a quelques jours, la voici.

Je l’ai faite sur un écran très lumineux, et l’ai terminée sur un écran très sombre. À l’image de cette période de ma vie. Je ne sais pas à quoi cela va ressembler chez vous.

J’ai d’autres flashs. Je crois qu’ils nous laissaient dessiner. Pendant 15, 20 minutes des fois nous ne pouvions rien faire. Ni partir, ni travailler. Juste attendre. Ils nous donnaient des carnets. J’ai repris quelques dessins, espérant y trouver des indices. Mais tout espoir est vain.

Un jour peut-être. La vérité éclatera. Vous verrez.

Je serai libre.

CONTRE TEMPS WORLD WIDE RELEASE

5 août 2013

« – C’est un oiseau ?
– C’est un avion ?
– Non ! C’est la sortie mondiale de Contre temps ‼ »

Ça y est, maintenant qu’on a fait Annecy et le Siggraph, on n’attend plus grand chose de la vie, on a donc décidé de dévoiler notre film de fin d’études au grand public.

Mesdames et messieurs, Contre temps !

Réalisé à Supinfocom Arles en 2012 par :

Jérémi Boutelet : jeremi-boutelet.com
Thibaud Clergue : thy-works.blogspot.fr
Tristan Ménard : tristanmenard.com
Gaël Megherbi : gael.m.over-blog.com
Lucas Veber : lucky3d.fr
Et votre serviteur.

Musique composée par :

Nathan Blais : nathanblais.com
Sylvain Livenais : sylvainlivenais.com

Bien évidemment on veut faire le buzz du siècle, passer à la télé, dans les journaux, mettre fin à la crise et combler la faim dans le monde. Je vous invite donc à partager à mort, à copier cette jolie adresse : http://vimeo.com/71695621 et à la coller dans votre Facebook. Ça nous ferait à tous beaucoup plaisir. Et peut-être qu’un jour, si je deviens vraiment riche et célèbre, les visiteurs de ce blog seront rémunérés pour leur présence ; finalement c’est un peu un investissement, un pari sur l’avenir, que de partager cette vidéo aujourd’hui.

Vous en redemandez ? Ah mes salauds, je vous reconnais bien là. Allez, un petit mafieux, je sais que ça vous fait plaisir :

Le showreel nouveau est arrivé

25 juillet 2013

Bonjour mes loulous !

Ça commence à faire hein, trois mois sans nouvelles. Mais ne faites pas les ronchons, vous êtes habitués à mon rythme si irrégulier et je vous soupçonne même d’aimer ça. D’autant que je reviens aujourd’hui avec un petit quelque chose qui va j’en suis sûr vous redonner le sourire. À moins bien sûr que vous fassiez partie des 95% qui l’ont déjà vu via Facebook. Sans plus attendre, le voilà, tout beau, tout neuf : mon nouveau showreel !

Mes fans remarqueront dans cette vidéo la présence de plusieurs images qu’ils ne connaissaient ni d’Eve ni d’Adam. Et notamment un Obélix, que je m’étais promis de vous montrer en avant première, mais qui par manque de temps et soif d’argent, a fini directement dans ma bande démo. Pour me faire pardonner de cette attente interminable et de vous avoir trompé avec un réseau social, j’ai un petit cadeau.

Vous l’avez rêvé, Mr. Sandwich l’a fait. Le Obélix du Ghetto !

Moon on the Horizon: REVIVAL

17 avril 2013

Il y a un peu plus de quatre ans, je réalisais mon tout premier dessin animé : Lune à l’horizon. Nous avons travaillé corps et âme, dans la sueur et le sang, contre vents et marées, mi figue mi raisin. J’y ai même fait ma première et dernière nuit blanche à Supinfocom, et ai été jusqu’à me faire expulser pour cause de « quand tu montes sur le toit de l’école et qu’en plus tu prends des photos, évite peut être de les mettre sur ton blog, connard. ». (Ici.)

J’étais jeune et inconscient, assez pour défendre ce film pendant de longues années. C’était un peu cet enfant débile et moche dont la mère refuse d’admettre les lacunes et l’aime malgré tout. Mais le jour arriva où il fallu se rendre à l’évidence : il était dégueulasse.

Et en fouillant sur mon disque dur il y a peu, je suis retombé sur le dossier du film, contenant l’intégralité de cette production hollywoodienne, soit 208 dossiers et 5366 fichiers. Oh on n’était pas des rigolos à l’époque. Et je me suis dit, « Peut-être qu’il est temps. Temps d’exorciser cet échec, et de te prouver que tu vaux mieux que ça. »

J’ai refait un gosse, beau et intelligent, et je lui ai donné le même nom que son grand frère débile.