Canal J, suite et fin
Salut,
C’est marrant, je commence à me rappeler ce que ça fait de dormir, et ça fait plaisir. Parce que j’ai relu mon dernier article là, et en fait le soir où j’ai écrit ça c’était encore le bon temps. Déjà parce que j’avais encore la possibilité d’écrire sur ce blog, ensuite parce que je rentrais de l’école qu’à minuit.
Les jours qui ont suivi, on est rentré de Supinfocom à 2h30, 3h… La dernière nuit avant l’échéance, on n’est pas rentré du tout. Et puisque j’ai plus la force de tenir un crayon, je vais vous raconter tout ça avec des photos.
Donc comme je vous l’avais déjà expliqué, nous étions plusieurs groupes de quatre personnes ayant pour but commun la création d’un chef d’œuvre. Mon groupe a pris le nom de Kikootim.
Kikootim pourquoi ? Et bien Kikoo car c’est un concept qui nous caractérise très bien. Il est assez dur à définir, mais en gros, les vidéos de chats sur YouTube, c’est Kikoo. Les papillons, les nounours et les lapins (vivants) c’est Kikoo. Les Beach Boys, c’est Kikoo. Le Kikoo, c’est coloré, c’est mignon, c’est un peu naïf aussi, c’est tout ça. Et le Tim, c’est tout simplement parce que c’est Thomas qui a trouvé ce nom là et que Thomas ne sait pas parler Anglais. Kikoo team, donc. La voici au grand complet :
Et en voici le QG, que j’avais déjà dessiné ici, avec Thibaud à ma place :
(petit jeu amusant : essayez de trouver dans le décor le détail subtil qui montre pourquoi c’est ma place)
Assez vite, le concept de Kikoo s’est développé dans la classe. Ainsi, si vous n’avez pas encore tout à fait compris sa définition, je pense que le tableau Kikoo vous sera d’une grande aide. Attention toute fois, certains dessinateurs n’ont pas respecté les règles et tout n’est pas Kikoo !
C’est aussi sur ce tableau que j’ai organisé un des meilleurs jeux ayant jamais vu le jour, consistant pour chacun à dessiner un de ses camarades avec mes lunettes.
Ce tableau, il nous a été d’une grande aide pendant la réalisation de nos films. C’est vers lui que l’on se tournait quand on avait envie de jeter l’éponge. C’est devant lui que nous prenions nos pauses. Vous pourriez penser qu’après plusieurs heures passées devant un écran nous aurions préféré sortir pour voir la lumière du jour ?
Erreur. La lumière du jour nous agressait et nous agresse encore. Nous ne sortions de l’école qu’au coucher du soleil. En passant par le toit.
Jusqu’à cette nuit. La nuit. Pour moi, « Nuit blanche » rimait avec « Fête », éventuellement « Insomnie ». Là on n’a pas fait la fête du tout et je peux vous assurer qu’on avait vachement sommeil. Une nuit blanche de travail nom de dieu. On l’a bien niqué Sarkozy. Il voulait qu’on travaille plus pour gagner plus ? Nous on travaille plus pour gagner rien ! HAHA !
Je n’aurai même pas à vous raconter ce qu’il s’est passé puisqu’on a tenu un journal de bord :
L’avantage quand on dort pas, c’est qu’on peut voir le lever du jour. Et ça vous fout la pêche quand tout ce qui vous maintient en vie c’est les quelques litres de café et le pop corn carbonisé que vous avez avalé quelques heures auparavant.
La suite, j’ai pas vraiment eu le temps de la prendre en photo. Parce qu’on a encore bossé toute la journée entre deux micro sommeils, jusqu’à l’heure de rendu et une heure encore après l’heure de rendu, quand toute l’école nous attendait pour la projection et que nous on avait pas fini notre son…
Enfin on y est arrivé. Et il parait que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Personnellement je me sens encore assez faible, là. Je crois que je vais retourner me coucher.